Traumatologie > Fractures > Fémur > Fracture pertrochantérienne

La fracture pertrochantérienne survient chez une population le plus souvent ostéoporotique.

Contrairement à la fracture du col du fémur, les risques de lésions artérielles et ainsi de nécrose de la tête fémorale sont minimes. Il est alors justifié de réaliser une intervention chirurgicale conservant l’os et l’articulation. Cette ostéosynthèse interne permet le plus souvent de redonner l’appui dès le premier jour postopératoire aux patients.

À mon sens, il n’existe pas de place pour le traitement non chirurgical dans ce type de fracture.

QUESTIONS/REPONSES

  • Combien de temps dure l’hospitalisation ?

    La durée d’hospitalisation dépend de l’état général du patient, de l’intervention ainsi que des suites immédiates. Elle peut varier de un jour à cinq jours voire plus si nécessaire.
    La reprise de l’appui est décidée par le chirurgie, selon la qualité osseuse et la tenue du matériel.
    Si l’état général est plus fragile, une maison de convalescence peut-être organisée afin d’aider au mieux le patient en postopératoire. Des aides au domicile peuvent être mises en place grâce au dispositif PRADO (Kinésithérapie, infirmières à domicile…).

  • Existe-t-il des complications à cette intervention ?

    Comme dans toutes chirurgies, il existe des complications liées à l’intervention : la désunion de cicatrice, l’infection du site opératoire, l’hématome.
    Il peut y avoir des complications liées à l’anesthésie, des allergies graves des produits utilisés, une difficulté à stabiliser la pression artérielle du patient pouvant provoquer le décès.
    D’autres complications médicales peuvent également survenir comme la phlébite et l’embolie pulmonaire.
    Il peut survenir également un déplacement secondaire du matériel d’ostéosynthèse sur un os très ostéoporotique nécessitant alors une reprise chirurgicale pour mettre en place une prothèse de hanche.